Gloria

BORN TO RUN, LES À-CÔTÉS (11/15)

born-to-run-cover-book-2Septembre 2016, Bruce Springsteen se raconte dans une biographie où il se montre sincère et sensible, un peu comme dans ses chansons et ses concerts. L’occasion par cette série de posts de ralentir la course et de s’arrêter sur certaines de ses chansons ou de ses inspirations, ou de citer quelques passages. Tout cela en suivant les chapitres de son livre. Ce dernier s’intitule Born to Run. Bonne promenade !


(km 11/15) L’objectif de Springsteen et de son groupe The Castiles, c’est de jouer, donc de se faire programmer dans les clubs et bars de la région, où le doo-wop (Gloria, dans une version locale de Nicky Addeo) côtoie la soul, façon Motown. Springsteen chante What’s Your Name (voici une version de 2011, avec Bruce et, justement, Nicky Addeo) ou In The Still of The Night (Five Satins).

1967-springsteen-cafe-wha

Springsteen à gauche, devant le Café Wha? en 1967

Dans l’un de ces clubs, Springsteen fait la connaissance de Steve Van Zandt (du groupe The Shadows, à ne pas confondre avec les fameux Shadows auteurs du non moins fameux Apache, qui eux sont british) qui deviendra son fidèle ami et (moins fidèle) bras gauche et guitariste.
Arrive (1966) le temps du premier 45T, That’s What You Get for Loving Me / Baby I, et bientôt une apparition au célèbre Café Wha?, à Manhattan, le centre du monde musical en 1968 (pas le seul, certes…).

 

À peine deux ans après le passage de Jimi Hendrix au Wha?, les Castiles y jouaient régulièrement le samedi et le dimanche, non loin des Fugs, sur McDougal Street. Les Mothers of Invention étaient au coin de la rue, au Warwick Theater (…) C’était le vaste monde, le monde libre. À Greenwich Village en 1968 je pouvais fièrement brandir l’étendard de ma singularité, personne ne s’en formalisait. C’était un monde que je pouvais considérer comme le mien, un avant-goût de ce que l’avenir me réservait.